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mardi 21 juin 2011

Enquête sur le bien être au travail


Le bien-être au travail favorise la réussite de l'entreprise :
"Le bien-être psychologique des salariés est considéré comme majeur pour 95 % des dirigeants d’entreprises interrogés". C’est ce que révèle l’enquête IFOP sur le bien-être psychologique au travail *. Et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Séminaire "Bien-être et efficacité au travail" :
La quatrième édition du séminaire "Bien-être et efficacité au travail", s'est déroulée le 8 février dernier à Paris, organisée par le ministère du Travail de l'Emploi et de la Santé, en partenariat avec le Cercle de l'humain.  
Dix experts se sont réunis pour discuter des stratégies de prévention des risques psychosociaux. "En dix-huit mois, 230 accords sur le stress ont déja été signés par les entreprises", précisait Hervé Lanouzière, conseiller technique à la direction générale du travail.

Les risques psychosociaux en chiffres :
Parmi les risques psychosociaux, les dirigeants citent le stress en premier, surtout pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, suivi du mal-être et de l’état dépressif. 
Les solutions de prévention ? Une "meilleure communication en interne" et la "gestion des conditions de travail". 

Autre prise de conscience : 6 dirigeants sur 10 estiment que leur entreprise est concernée par les risques psychosociaux (59 %). Ce résultat est davantage marqué dans les entreprises de plus de 1 000 salariés. Un chiffre qui expliquerait que deux tiers des dirigeants et DRH interrogés "ont déjà pris ou envisagent de prendre des mesures préventives pour pallier aux risques psychosociaux"

Les entreprises qui se sentent concernées par le bien-être psychologique des salariés mais qui n’ont pas pris de mesures préventives (11 % des cas), invoquent trois raisons principales pour expliquer leur position : 
"il ne s’agit pas d’une priorité aujourd’hui" (65 %), "le manque de personnes en interne pour mener à bien un tel projet" (55 %) et "le manque d’outils d’analyse pour réaliser un diagnostic de la situation".


Les conséquences en entreprise :
Dans une étude menée en collaboration avec Arts et Métiers Paris Tech, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) estimait de 2 à 3 milliards d’euros le coût social du stress professionnel en France en 2007.

L’employeur prend tout d’abord à sa charge le versement du salaire en cas d’arrêt du travail. La prévoyance ne vient en relais qu’après une franchise de deux à six mois suivant les contrats.


Comment agir sur la fréquence et la durée des arrêts de travail ? Une couverture adaptée est le premier outil préventif. Pour que le niveau des prestations ne soit pas un obstacle, on peut réduire la prise en charge de 100% du salaire à 70%, hors cas d’invalidité.

La fréquence des arrêts varie fortement d’un secteur à l’autre.
Disposer d’outils de pilotage pour détecter les anomalies et suivre les dérives est aussi primordial. En effet, 7 à 12% d’arrêts sont injustifiés.


* Enquête de l’IFOP réalisée auprès de 501 DRH et dirigeants

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